A propos de Philippe Leblanc
Photo © Jorge De La Torre
Turnhout, Belgique • 1964
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Sensible à la rationalité, à la pureté des formes, Philippe Leblanc s’inspire des mathématiques, des séries célèbres comme celle de Fibonacci aux formes coniques, en passant par les nombres emblématiques tels le nombre d’or, Pi, racine de deux.
Il fonde des créations d’apparence abstraite sur les écritures de nombres issues de cultures lointaines, qui leur confèrent un équilibre formel mystérieux.
Il imagine des machines du temps, des calendriers, suivant des règles rigoureuses qui s’effacent ensuite pour ne conserver que le caractère aléatoire, énigmatique.
Ses œuvres se déclinent en sculptures murales, en boîtes lumineuses, en mobiles suspendus, en carrousels motorisés ou en puzzles en relief, partageant le même langage géométrique.
Cette grande exigence formelle se traduit dans une toute aussi grande exigence dans la réalisation, qui passe par la maîtrise technique de matériaux divers, papier, métaux, plexiglass…
La couleur, le blanc minimal, la non-matière des miroirs, des découpes et des pièces translucides, renforcent le jeu avec la lumière, la notion de spectre ou séries et le souvenir de l’écriture sous-jacente.
Ingénieur architecte de formation, Philippe Leblanc est attentif à l’interaction de ses créations, parfois monumentales, avec l’espace qui les accueille, le mouvement de l’observateur et de la lumière. Espace accueillant, œuvre accueillie et perception du spectateur-acteur se complètent alors pour une expérience à chaque fois renouvelée.
Son œuvre exploite et exprime les paradoxes entre la rigueur du concept et les contraintes de la matière, la règle sous-jacente et l’aléatoire apparent, l’aridité mathématique et le côté ludique de l’expérience, rejoignant son idée que l’art doit à la fois stimuler et apaiser l’esprit.
Philippe Leblanc vit et travaille à Bruxelles.
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